Jeudi Saint

Ex 12, 1-8.11-14 Ps 115 1Co 11, 23-26 Jn 13, 1-15

 Il est grand,ce Dieu  qui s'abaisse  !


L'Évangile de Jean, que nous lisons lors de la Sainte Cène, nous introduit à ce mystère d'amour
qu'est l'Eucharistie. Jésus sait que son heure est venue, de passer du monde à son Père.
Ses disciples s'attendent peut- être à un affrontement décisif avec ses ennemis, à une prise
de pouvoir, qui sait. Mais le maître ne les entretiendra que d'amour lors de ce dernier repas,
au cours duquel, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout.

Ce don total de sa vie, qui va se réaliser dans quelques heures, est déjà exprimé à travers
les paroles que les Apôtres, puis tous ceux qui auront part à leur ministère,prononceront
à leur tour au long des siècles: Ceci est mon corps, qui est à vous. 
Ceux qui prononceront ces paroles aujourd'hui, qui ont reçu ce ministère par l'imposition des mains, sont invités eux aussi à faire don de leur vie par amour du peuple qui leur ai confié.

 Qu'il est grand, ce Dieu qui s'abaisse, qui en Jésus se fait serviteur ! Lui qui a << créé la nature
humaine dans sa noblesse, et l'a restaurée de manière plus admirable encore >> par la communion
à ce corps qui est à tout homme qui est frère à nous, qui est à tout homme, qui est frère en misère et en grandeur de chaque être humain, aussi fragile et méprisé soit- il.

Mgr Michel Santier - La Croix



                       LE LAVEMENT DES PIEDS

                              

Quand  le Seigneur se fut levé de table, il mit de l’eau dans un bassin et commença à laver les pieds de ses disciples et leur laissa ceci en exemple.


Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa montagne sainte. Quand le Seigneur se fut levé



Le Seigneur Jésus, lorsqu’il eut soupé avec ses disciples, leur lava les pieds et leur dit : Vous savez ce que je viens de vous faire, moi, votre Seigneur et Maître ? Je vous ai donné l’exemple, afin que vous fassiez de même.

Vous avez. Seigneur, répandu vos bénédictions sur la terre qui est à vous ; vous avez affranchi Jacob de la captivité. Le Seigneur Jésus



Seigneur, vous me laveriez les pieds ? Jésus répondit et lui dit : Si je ne te lave les pieds, tu n’auras point de part avec moi.

II vint donc à Simon Pierre et’ Pierre lui dit :

Seigneur, vous me laveriez les pieds ? Jésus répondit et lui dit : Si je ne te lave les pieds, tu n’auras point de part avec moi.

Ce que je fais, tu l’ignores présentement, mais tu le comprendras plus tard.

Seigneur, vous me laveriez les pieds ? Jésus répondit et lui dit : Si je ne te lave les pieds, tu n’auras point de part avec moi



Si moi, votre Seigneur et Maître, je vous ai lavé les pieds, combien plus devez vous vous laver les pieds l’un à l’autre.

Peuples, entendez cette parole, écoutez-la, habitants de la terre. Si moi, votre Seigneur.



Tous les hommes vous reconnaîtront comme mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres.

Jésus dit à ses disciples : Tous les hommes vous reconnaîtront.



Que la foi, l’espérance et la charité, ces trois vertus, demeurent en vous ; mais la charité est la plus grande des trois.

Présentement sont la foi, l’espérance et la charité, trois vertus, mais la plus grande est la charité.



LA TRANSLATION SOLENNEL ET LA REPOSITION DU ST SACREMENT ET LE DÉPOUILLEMENT DES AUTELS
Il est vraiment juste et nécessaire,
c’est notre devoir et c’est notre salut,
de vous rendre grâces toujours et partout,
Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :

Qui avez placé le salut du genre humain
dans le bois de la Croix :
pour, là-même où la mort été née,
y faire surgir la vie :
et pour que celui qui vainquit par le bois
fut aussi vaincu par le bois
par le Christ notre Seigneur.

C’est par Lui que les Anges louent votre majesté,
que les Dominations vous adorent, que les Puissances se prosternent en tremblant.
Les Cieux, les Vertus des cieux et les bienheureux Séraphins
s’associent à eux dans cette commune louange.
Daignez ordonner, nous vous en conjurons, que nos voix
suppliantes puissent se méler aux leurs en disant.

Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut,
de vous rendre grâces toujours et partout,
Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ notre Seigneur,

le véritable et l’éternel pontife,
et le seul prêtre que n’atteigne la souillure d’aucun péché.

Qui, instituant à la dernière cène le rite du sacrifice qui ne doit plus cesser,
s’offrit lui-même à vous
et nous initia lui-même à cette offrande.

Sa chair immolée pour nous,
quand nous la mangeons, nous fortifie,
et son sang pour nous répandu,
quand nous le buvons, nous purifie.

C’est pourquoi, avec les Anges et les Archanges,
avec les Trônes et les Dominations,
avec la troupe entière de l’armée céleste,
nous chantons une hymne à votre gloire,
redisant sans fin

Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut,
de vous rendre grâces toujours et partout,
Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ notre Seigneur,

Qui, écartant les symboles des bêtes immolées,
nous a confié le sacrifice de sa chair et de son sang
pour qu’en tout lieu soit faite à votre gloire
l’offrande pure
qui seule vous agrée.

C’est ainsi qu’en ce mystère d’insondable sagesse
et d’immense charité,
ce qu’une fois il accomplit sur la croix,
il ne cesse pas de l’opérer d’une manière admirable,
étant lui-même celui qui offre
et celui qui est offert.

Et nous, qui lui sommes associés dans l’unité d’une même offrande,
il nous convie à ce festin sacré
où il se fait lui-même notre aliment,
où se renouvelle le mémorial de sa passion,
où l’âme se remplit de grâce
et où nous est donné le gage de la gloire future.

C’est pourquoi, avec les Anges et les Archanges,
avec les Trônes et les Dominations,
avec la troupe entière de l’armée céleste,
nous chantons une hymne à votre gloire,
redisant sans fin…


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire