Nous faisons mémoire
aujourd'hui des premiers martyrs de l'Église de Rome.
Le
bienheureux
Jean-Paul II disait, le jour où il est allé prier sur la tombe de Mgr
Oscar Romero :
« Je veux faire mémoire, non pour condamner, mais pour me rappeler... »
« Je veux faire mémoire, non pour condamner, mais pour me rappeler... »
Se rappeler que cet
homme avait décidé de suivre le Christ et son Évangile en défendant
les
petits et les pauvres, en demeurant présent comme Église où les hommes
souffrent. Il a dit la vérité, et il a payé cela au prix de sa vie.
Encore aujourd'hui, des femmes et des hommes sont martyrisés
simplement
parce qu'ils sont chrétiens.
C'est
toi, Jésus, qu'on crucifie,
C'est toi, Jésus, qu'on martyrise.
À toi, Jésus, je les confie;
Soutiens leur foi en ton Église.
C'est toi, Jésus, qu'on martyrise.
À toi, Jésus, je les confie;
Soutiens leur foi en ton Église.
Des gens ont perdu leur maison,
Des prêtres sont assassinés,
Des évêques sont torturés,
Ils sont chrétiens : c'est la raison.
Des prêtres sont assassinés,
Des évêques sont torturés,
Ils sont chrétiens : c'est la raison.
Des communautés
massacrées,
Et des familles séparées,
On les prive de liberté,
Ainsi l'amour est piétiné.
Et des familles séparées,
On les prive de liberté,
Ainsi l'amour est piétiné.
On les attaque et on les
tue,
On les chasse de leur pays,
Ils n'ont rien fait, sinon d'aimer,
Ils ont aimé comme Jésus.
On les chasse de leur pays,
Ils n'ont rien fait, sinon d'aimer,
Ils ont aimé comme Jésus.
Solidaires devant ce
drame,
Ils sont nos frères dans la foi,
Ensemble ravivons la flamme,
Qui nous fait vivre de la croix.
Ils sont nos frères dans la foi,
Ensemble ravivons la flamme,
Qui nous fait vivre de la croix.
À cause de ton Nom,
Jésus,
On les rejette, on les bannit,
Ouvre ton cœur, ô doux Jésus,
Pour accueillir tous tes amis.
On les rejette, on les bannit,
Ouvre ton cœur, ô doux Jésus,
Pour accueillir tous tes amis.
Resterons-nous
indifférents
Devant la mort de tant de gens?
Ils sont nos frères du même sang,
On oublie vite depuis longtemps.
Devant la mort de tant de gens?
Ils sont nos frères du même sang,
On oublie vite depuis longtemps.
Si c'était toi, mon ami,
Qu'on affligeait de tous ces maux,
Serais-tu fort ou bien petit,
Prenant la croix dessus ton dos?
Qu'on affligeait de tous ces maux,
Serais-tu fort ou bien petit,
Prenant la croix dessus ton dos?
Marie, Mère des
affligés,
Accompagne tous tes enfants
Qui souffrent depuis trop longtemps,
Dans le silence et dans l'oubli.
Accompagne tous tes enfants
Qui souffrent depuis trop longtemps,
Dans le silence et dans l'oubli.
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