Le samedi de la 3e semaine de Carême
Saint André de Crète (660-740), moine et évêque
Grand canon de la liturgie byzantine pour le Carême, 2ème ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 119s rev.)
« Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis »
Ciel, écoute ma voix.
Écoute-moi, ô terre :
Dieu me ramène à lui, je veux le célébrer.
Dans ta compassion, ô mon Dieu,
jette sur moi les yeux de ton amour,
reçois ma confession brûlante.
Plus que tous les hommes j'ai péché.
J'ai péché contre toi seul, Seigneur.
Pourtant prends-moi dans ta pitié, ô mon Sauveur,
puisque c'est toi qui m'a créé...
J'ai souillé, ô mon Sauveur,
ton image et ta ressemblance (Gn 1,26).
Le vêtement de beauté que le Créateur lui-même m'avait tissé,
je l'ai mis en lambeaux, et je suis nu.
A sa place j'ai voulu mettre une défroque déchirée,
œuvre du serpent qui m'a séduit (Gn 3,1-5)...
La beauté de l'arbre m'a fasciné,
elle a trompé mon intelligence.
Maintenant je suis nu et couvert de honte...
Le péché m'a revêtu de tuniques de peau (Gn 3,21)
après m'avoir dépouillé
de la robe tissée par Dieu lui-même...
Comme la prostituée, je te crie :
« Contre toi seul, j'ai péché ».
Reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
comme tu as accepté le parfum de la pécheresse (Lc 7,36s).
Pardonne-moi, comme le publicain je crie vers toi.
Pardonne-moi, Sauveur, car, dans la descendance d'Adam,
nul n'a péché comme moi.
Comme David je suis tombé (2S 11)
et me suis recouvert de boue.
Mais de même que David s'est lavé dans ses larmes,
lave-moi, mon Sauveur.
Entends mon âme qui gémit, mon cœur qui languit,
reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
et sauve-moi.
Tu aimes l'homme
et tu veux que tous soient sauvés.
Rappelle-moi dans ta bonté,
dans ta bonté accueille-moi,
je me repens.
Écoute-moi, ô terre :
Dieu me ramène à lui, je veux le célébrer.
Dans ta compassion, ô mon Dieu,
jette sur moi les yeux de ton amour,
reçois ma confession brûlante.
Plus que tous les hommes j'ai péché.
J'ai péché contre toi seul, Seigneur.
Pourtant prends-moi dans ta pitié, ô mon Sauveur,
puisque c'est toi qui m'a créé...
J'ai souillé, ô mon Sauveur,
ton image et ta ressemblance (Gn 1,26).
Le vêtement de beauté que le Créateur lui-même m'avait tissé,
je l'ai mis en lambeaux, et je suis nu.
A sa place j'ai voulu mettre une défroque déchirée,
œuvre du serpent qui m'a séduit (Gn 3,1-5)...
La beauté de l'arbre m'a fasciné,
elle a trompé mon intelligence.
Maintenant je suis nu et couvert de honte...
Le péché m'a revêtu de tuniques de peau (Gn 3,21)
après m'avoir dépouillé
de la robe tissée par Dieu lui-même...
Comme la prostituée, je te crie :
« Contre toi seul, j'ai péché ».
Reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
comme tu as accepté le parfum de la pécheresse (Lc 7,36s).
Pardonne-moi, comme le publicain je crie vers toi.
Pardonne-moi, Sauveur, car, dans la descendance d'Adam,
nul n'a péché comme moi.
Comme David je suis tombé (2S 11)
et me suis recouvert de boue.
Mais de même que David s'est lavé dans ses larmes,
lave-moi, mon Sauveur.
Entends mon âme qui gémit, mon cœur qui languit,
reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
et sauve-moi.
Tu aimes l'homme
et tu veux que tous soient sauvés.
Rappelle-moi dans ta bonté,
dans ta bonté accueille-moi,
je me repens.
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